Le 29/01/2011
Sum 41 : on a écouté le nouvel album Screaming Bloody Murder
Sum 41, Screaming Bloody Murder, sera disponible le 28 mars en France. Deux mois avant sa sortie, nous avons pu écouter ce disque, l'un des plus attendus de l'année 2011. Avec quatorze morceaux au programme, Sum 41 continue de livrer des disques plutôt fournis. L'heure de faire un album de dix chansons n'est pas encore arrivée. Pour rappel, Sum 41 sera en concert à Paris la semaine prochaine : vendredi 4 février à la Maroquinerie et samedi 5 au Zénith de Paris.
Edit (04/05/2010) : la majorité des noms de chansons ci-dessous sont des titres de travail.

02. "Screaming Bloody Murder" (03:24)
Le morceau-titre, premier single extrait du disque, est un tube en puissance comme Sum 41 en pond sur chacun de ses albums depuis maintenant une décennie. Riffs spasmodiques, batterie à fond la caisse et mélodie de chant évidente : l'effet est instantané. La chanson se termine sur le même motif que l'intro.
03. "All Comes To An End" (03:24)
Déjà connu des fans sous le nom de "Skumfuk", "All Comes To An End" installe une ambiance inquiétante avec une longue intro sur laquelle seul le chant, une guitare discrète et des machines se font entendre. Au bout d'une minute le morceau s'emballe un peu. La voix de Deryck Whibley ressemble tout à coup étrangement à celle de Gerard Way de My Chemical Romance. Un excellent titre taillé pour le live. Sum 41 réalise un sans faute jusque là.
04. "Time For You To Go" (03:01)
L'attaque guitare/basse/batterie de "Time For You To Go" est assez surprenante. Sum41 abandonne sa formule magique pour s'aventurer vers un rock plus brut. Les claviers qui arrivent à partir du premier refrain font penser à Green Day ou The Hives avec une voix qui lorgnerait plus du côté de Liam Gallagher ce coup-ci. La première bonne surprise du disque.
05. "Jessica Kills" (02:50)
Une suite d'arpèges lance ce morceau à la mesure enlevée. Le refrain déroule tout seul : "Sum 41 100% pur jus" dans la grande lignée des tubes "Still Waiting" (Does This Look Infected?) ou "March Of The Dogs" (Underclass Hero). La candence s'emballe un peu sur le pont avant de finalement retomber sur ses pattes avec un ultime refrain qui met tout le monde d'accord.
06. "What Am I To Say?" (04:12)
La guitare acoustique de l'intro annonce l'arrivée du premier mid-tempo de Screaming Bloody Murder. Premier ralentissement du disque et première déception. Sum 41 devrait sérieusement s'interdire ce genre de morceau.
07. "Crash" (03:47)
Fort heureusement, l'accalmie ne dure pas et l'album reprend son envol avec "Crash", morceau construit en deux parties. Un piano à la Muse conclu avec brio la chanson, l'une des plus intéressantes de l'album malgré la présence de violons dramatiques à la Hans Zimmer (2'06")...
08. "Sick Of I All" (03:05)
... qui enchaîne directement avec "Sick Of It All". En découvrant le tracklist de l'album, c'est évidemment ce titre-là qui nous interpellé d'office. Ce morceau est-il un hommage au groupe de hardcore new yorkais ? Réponse : pas du tout. "SOIA" n'a rien à voir avec la musique des frères Koller. Le titre alterne couplets posés sur lequels la voix de Deryck joue avec des notes de piano sautillantes et refrains tout en puissance.
09. "Happiness Machines" (04:48)
Le titre le plus long de l'album. En presque 5 minutes, Sum 41 a normalement le temps de claquer deux chansons les doigts dans le nez. Une nouvelle fois, le riff d'intro rappelle légèrement le style de Matthew Bellamy. Les passages calmes des couplets qu'on croiraient tout droit sortis de The Bends renforcent cette impression que les canadiens ont du écouter pas mal de rock anglais pendant la composition de Screaming Bloody Murder. Attention, "Happiness Machines" ne ressemble ni à Muse, ni à Radiohead, mais certains gimmicks font inévitablement penser à ces deux groupes.
10. "Over Now" (03:19)
Le slow tant redouté arrive avec cette piste numéro 10. Sum 41 va-t-il s'en sortir avec les honneurs ou se planter comme tous ses petits copains qui se sont déjà essayer à l'exercice avant lui (Good Charlotte, Simple Plan). Verdict : un piano à la James Blunt des plus ennuyeux rend cette chanson passablement inutile. Deuxième faux pas.
11. "Blood In My End" (04:16)
L'ombre de Muse qui reprendrait "Paint It Black" des Rolling Stones plane sur l'intro de "Blood In My End". Matthew Bellamy semble même omniprésent sur les passages les plus clairs de ce ternaire qui dévoile une nouvelle facette de la musique des canadiens.
12. "Baby You Don't Wanna Know" (03:34)
Riffs rock'n'roll, claps, tambourins et orgue Hammond : pas de doute, Sum 41 a décidé d'explorer à nouveau le binaire de ses voisins du Sud. Si un clip devait être tourné pour "Baby You Don't Wanna Know", nul doute que le réalisateurs foutraient tout le monde dans un décapotable qui filerait le long de la Route 66 au milieu des Rocheuses sous un soleil de plomb.
13. "Back Where I Belong" (03:41)
Sur cet avant-dernier titre, Sum 41 fait du Sum 41. "Back Where I Belong" aurait très bien pu figurer sur le troisième album du groupe, Chuck, sorti en 2004.
14. "Exit Song" (01:42)
Alors qu'on s'attendait à un morceau bourrin sans concession à la "Never Wake Up" sur All Killer, No Filler, c'est finalement un titre tout en douceur qui met un terme à ce très réussi cinquième album.
Le cinquième album studio de Edit (04/05/2010) : la majorité des noms de chansons ci-dessous sont des titres de travail.

01. "Reason To Believe" (03:28)
Le rythme martial de l'intro de "Reason To Believe" plonge immédiatemment dans l'ambiance : les quatre punks mettent en place l'artillerie avant de lâcher la cavalerie. Le style Sum 41 fait mouche jusqu'à cette cassure brutale sur le dernier tiers du morceau : un piano/voix plutôt bien senti accompagne la chanson jusqu'à sa fin. Excellente entrée en matière.02. "Screaming Bloody Murder" (03:24)
Le morceau-titre, premier single extrait du disque, est un tube en puissance comme Sum 41 en pond sur chacun de ses albums depuis maintenant une décennie. Riffs spasmodiques, batterie à fond la caisse et mélodie de chant évidente : l'effet est instantané. La chanson se termine sur le même motif que l'intro.
03. "All Comes To An End" (03:24)
Déjà connu des fans sous le nom de "Skumfuk", "All Comes To An End" installe une ambiance inquiétante avec une longue intro sur laquelle seul le chant, une guitare discrète et des machines se font entendre. Au bout d'une minute le morceau s'emballe un peu. La voix de Deryck Whibley ressemble tout à coup étrangement à celle de Gerard Way de My Chemical Romance. Un excellent titre taillé pour le live. Sum 41 réalise un sans faute jusque là.
04. "Time For You To Go" (03:01)
L'attaque guitare/basse/batterie de "Time For You To Go" est assez surprenante. Sum41 abandonne sa formule magique pour s'aventurer vers un rock plus brut. Les claviers qui arrivent à partir du premier refrain font penser à Green Day ou The Hives avec une voix qui lorgnerait plus du côté de Liam Gallagher ce coup-ci. La première bonne surprise du disque.
05. "Jessica Kills" (02:50)
Une suite d'arpèges lance ce morceau à la mesure enlevée. Le refrain déroule tout seul : "Sum 41 100% pur jus" dans la grande lignée des tubes "Still Waiting" (Does This Look Infected?) ou "March Of The Dogs" (Underclass Hero). La candence s'emballe un peu sur le pont avant de finalement retomber sur ses pattes avec un ultime refrain qui met tout le monde d'accord.
06. "What Am I To Say?" (04:12)
La guitare acoustique de l'intro annonce l'arrivée du premier mid-tempo de Screaming Bloody Murder. Premier ralentissement du disque et première déception. Sum 41 devrait sérieusement s'interdire ce genre de morceau.
07. "Crash" (03:47)
Fort heureusement, l'accalmie ne dure pas et l'album reprend son envol avec "Crash", morceau construit en deux parties. Un piano à la Muse conclu avec brio la chanson, l'une des plus intéressantes de l'album malgré la présence de violons dramatiques à la Hans Zimmer (2'06")...
08. "Sick Of I All" (03:05)
... qui enchaîne directement avec "Sick Of It All". En découvrant le tracklist de l'album, c'est évidemment ce titre-là qui nous interpellé d'office. Ce morceau est-il un hommage au groupe de hardcore new yorkais ? Réponse : pas du tout. "SOIA" n'a rien à voir avec la musique des frères Koller. Le titre alterne couplets posés sur lequels la voix de Deryck joue avec des notes de piano sautillantes et refrains tout en puissance.
09. "Happiness Machines" (04:48)
Le titre le plus long de l'album. En presque 5 minutes, Sum 41 a normalement le temps de claquer deux chansons les doigts dans le nez. Une nouvelle fois, le riff d'intro rappelle légèrement le style de Matthew Bellamy. Les passages calmes des couplets qu'on croiraient tout droit sortis de The Bends renforcent cette impression que les canadiens ont du écouter pas mal de rock anglais pendant la composition de Screaming Bloody Murder. Attention, "Happiness Machines" ne ressemble ni à Muse, ni à Radiohead, mais certains gimmicks font inévitablement penser à ces deux groupes.
10. "Over Now" (03:19)
Le slow tant redouté arrive avec cette piste numéro 10. Sum 41 va-t-il s'en sortir avec les honneurs ou se planter comme tous ses petits copains qui se sont déjà essayer à l'exercice avant lui (Good Charlotte, Simple Plan). Verdict : un piano à la James Blunt des plus ennuyeux rend cette chanson passablement inutile. Deuxième faux pas.
11. "Blood In My End" (04:16)
L'ombre de Muse qui reprendrait "Paint It Black" des Rolling Stones plane sur l'intro de "Blood In My End". Matthew Bellamy semble même omniprésent sur les passages les plus clairs de ce ternaire qui dévoile une nouvelle facette de la musique des canadiens.
12. "Baby You Don't Wanna Know" (03:34)
Riffs rock'n'roll, claps, tambourins et orgue Hammond : pas de doute, Sum 41 a décidé d'explorer à nouveau le binaire de ses voisins du Sud. Si un clip devait être tourné pour "Baby You Don't Wanna Know", nul doute que le réalisateurs foutraient tout le monde dans un décapotable qui filerait le long de la Route 66 au milieu des Rocheuses sous un soleil de plomb.
13. "Back Where I Belong" (03:41)
Sur cet avant-dernier titre, Sum 41 fait du Sum 41. "Back Where I Belong" aurait très bien pu figurer sur le troisième album du groupe, Chuck, sorti en 2004.
14. "Exit Song" (01:42)
Alors qu'on s'attendait à un morceau bourrin sans concession à la "Never Wake Up" sur All Killer, No Filler, c'est finalement un titre tout en douceur qui met un terme à ce très réussi cinquième album.
A ne pas manquer